UX is like teenage sex

Drôle de titre pour une conférence ! Avec ce slogan, Christophe Poupinel de la société Ooreka, désirait nous interpeler à l’occasion de la seconde édition du Day-Click le 21 novembre dernier, sur les similitudes entre l’UX (expérience utilisateur) et la relation qu’entretiennent les adolescents vis-à-vis du sexe : beaucoup en parlent, mais peu le pratiquent.

« L’UX commence par le user goal », affirme Poupinel, « c’est-à-dire le besoin utilisateur. C’est primordial dans l’UX et ce n’est pas du design ». Le contenu et sa valeur ajoutée sont l’autre élément d’importance, c’est que l’on apporte aux utilisateurs. Vient ensuite l’interface afin de mettre tout cela en musique. L’organisation sémantique du site est également très importante. M. Poupinel est rapidement parvenu à sa conclusion en récapitulant les étapes nécessaires à la création de l’UX :

1. Créer dans un premier temps des personas, c’est-à-dire des profils utilisateurs. Tenter de les rencontrer en chair et en os afin de les observer dans leurs usages.

2. La phase de co-conception qui consiste à révéler à ces personnes ce que l’on a en tête.

3. Ce n’est qu’ensuite que l’on peut entamer les étapes de wireframe et de prototypage, de développement, de la mise en ligne, de bêta-testing, AB testing, etc.

À l’évidence pris de court par le temps, il finit par lâcher un dernier conseil à l’adresse de son auditoire avant d’en prendre congé : « Inutile de réinventer la poudre. Séparez bien l’UI de l’UX et surtout, ne confiez jamais votre site à un designer graphique à la première étape, car il va le concevoir comme un maquettiste ». Message bien reçu.

Christophe Poupinel

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